On en sait enfin un peu plus sur le chômeur tire-au-flanc, cet éternel chouchou des médias et des Gouvernements. On sait surtout que ce chômeur qui ne cherche pas activement un emploi ne représente que 8 % des effectifs de chômeurs indemnisés. Que c’est plus souvent un homme qu’une femme. Et qu’il est plus bien fréquemment non diplômé et/ou employé non qualifié que cadre ou doté d’un Bac + 2… lui permettant certainement de réintégrer plus facilement le marché de l’emploi.

À en croire une récente enquête réalisée par OpinionWay, les moins de 30 ans sont aussi nombreux que les sexagénaires à considérer qu’il est important de faire quelque chose d’utile au travail (à 95 %), travail auquel ils se disent même plus attachés (68 % contre 41 %) que leurs aînés. À rebours des clichés, la génération Y s’avère aussi plus obéissante que ses prédécesseurs : un tiers des moins de 30 ans exécute ainsi une mission demandée par son manager sans discuter, contre 13 % des 60 ans et plus.

Afin d’inaugurer la rentrée sociale, différents syndicats ont appelé salariés, étudiants et lycéens à une mobilisation commune le 9 octobre. Soutenue par la CGT, FO, Solidaires, l’Unef et l’Unel, elle a pour objectif de lutter contre la politique idéologique du Gouvernement, accusée de détruire le modèle social français. Souhaité le plus unitaire possible, ce mouvement a déjà un slogan : Pas nés pour subir. Mais pour le faire savoir !

Lorsqu’on est fonctionnaire aussi, mieux vaut être un homme qu’une femme pour gagner plus. En dépit d’un recrutement par concours et de l’existence de grilles de salaires, le fossé salarial entre les agents de l’État s’élève en effet à 13,1 %. Une différence qui s’expliquerait par la surreprésentation des femmes sur les postes à temps partiel, et leur sous-représentation à des fonctions d’encadrement.