Presque une année de négociations et de travail parlementaire aura été nécessaire à l’accouchement, le 1er août dernier, du big bang de la formation promis par Muriel Pénicaud. Si le Gouvernement vante surtout l’individualisation des droits et la désintermédiation de l’accès à la formation, la vraie révolution consiste surtout en un nouveau fléchage des fonds vers les politiques de l’emploi. Que reste-t-il aux autres ?
« Et bien voilà. Ça y est. Ils ont tout cassé ! », soupire ce syndicaliste, résigné. « Enfin, ça aurait pu être pire : dans son bouquin de campagne1, Macron parlait carrément de tout nationaliser. Ce n’est pas le cas… même si on n’en est pas loin ! » Ce qui est « cassé », à en cr
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