Le président argentin, Mauricio Macri, semble enfin avoir trouvé la solution pour faire passer sa très néo-libérale réforme du Code du travail : ouvrir les débats parlementaires sur les dossiers les plus sensibles de son projet de loi… pendant la Coupe du monde de football. Selon le calendrier récemment annoncé par le Gouvernement, c’est donc au mois de juin que les députés argentins auront à se prononcer sur la création d’un fond d’assurance chômage financé par les salariés, l’exclusion des primes, heures supplémentaires et autres commissions dans le calcul du montant des indemnisations pour licenciement abusif, ainsi que la baisse des cotisations sociales patronales. Il y aura donc du sport en Argentine au mois de juin. Tous les jours à la télévision. Mais peut-être pas tant que ça dans les rues de ce pays latin, aussi célèbre pour ses mouvements sociaux de grande envergure que pour sa passion, parfois aveuglante, du ballon rond !
I. S.
Source : La Nacion
Au Japon, la salariée d’une crèche privée s’est vue réprimandée par son patron, pour être égoïstement tombée enceinte… alors que ce n’était pas son tour. L’affaire a été rendue publique par son mari, via une lettre ouverte publiée par le journal Mainich Shimbum, dénonçant une pratique – apparemment assez fréquente dans l’archipel – consistant à établir, au sein des entreprises, des plannings de grossesse ! Dans la crèche où travaille cette salariée, les périodes pendant lesquelles il est « possible » de se marier ou de tomber enceinte, sont ainsi déterminées par un système de rotation, que les femmes sont tacitement tenues de respecter. Connu pour sa pratique assidue du harcèlement maternel – qui consiste à décourager les salariées d’avoir des enfants ou à les pousser à la démission si elles ont le malheur d’en faire – le Japon a été, en 2017, classé 114e (sur un total de 144 pays) dans le classement établi par le Global Gender Gap report.
I.S.
