« Si on extrapole les tendances actuelles, le travail, sous l’effet de l’automatisation des tâches, sera partagé par un grand nombre de personnes. Il ne sera plus central et deviendra une activité comme une autre. Cette évolution correspond à une aspiration d’individus qui souhaitent sortir des schémas traditionnels pour faire autre chose, comme prendre du temps pour eux, s’occuper des autres, s’investir dans des associations pour servir l’intérêt général… Il ne s’agit pas pour eux de cesser de travailler mais de travailler autrement. Et recréer du lien social ou s’intéresser au bien commun est une activité qui a du sens. Elle permet aussi de développer de nouvelles compétences autour de la créativité, du travail en équipe, du savoir être qui sont les compétences transversales du futur. Et si le travail devient une activité comme les autres, il faudra parallèlement introduire un revenu minimum qui permettra à chacun d’assurer ses besoins de base. »