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Dossier

« Faire un VIE c’est une prise de risques et cela m’a beaucoup apporté »

Dossier | publié le : 06.04.2018 | Audrey Pelé

Romain Doucet, 29 ans, ingénieur chez Akka Technologies, un groupe d’ingénierie et de conseils en technologies.

« J’ai fait mon VIE de février 2014 à février 2016 en tant qu’ingénieur qualité sur le site de production d’une société cliente d’Akka Technologies à Bruxelles. À l’époque, j’avais mis mon CV en ligne sur plusieurs plate-formes de recherche d’emploi et c’est l’entreprise elle-même qui m’a contacté. J’ai alors passé un entretien de sélection, notamment avec les RH et trois business managers, qui s’apparentait à un vrai entretien d’embauche. L’anglais était primordial et on m’a demandé si la mobilité me faisait peur ou pas. J’étais un peu stressé mais j’ai été sélectionné. Une fois sur place ma première mission consistait à certifier conforme des pièces de production puis j’ai eu un deuxième poste orienté sur la qualité fournisseur. Au travail, je n’étais pas considéré comme un stagiaire mais j’avais de réelles missions. Personne ne savait d’ailleurs que j’étais un VIE. Cette expérience m’a vraiment permis de monter en compétences. Un mois avant la fin de mon VIE, j’ai demandé à rester en Belgique. Cela a été accepté et je n’ai donc pas passé d’entretien d’embauche. Je suis tout simplement passé du VIE au CDI en restant sur le même poste. À l’heure actuelle, j’envisage d’évoluer vers des fonctions managériales auxquelles je n’aurai pas pu accéder aussi facilement sans mon expérience d’expatriation. Je suis désormais à l’aise en anglais et j’ai pris une certaine confiance en moi. Faire un VIE c’est une prise de risques et cela m’a beaucoup apporté d’un point de vue professionnel et personnel ».

Auteur

  • Audrey Pelé