Alexandre, la trentaine, est cadre dans une grande banque internationale. Un lundi matin, il se retrouve propulsé officieusement au poste de manager de son service par une supérieure hiérarchique faussement amicale. Il a un mois pour faire ses preuves en tant que chef d’équipe, une opportunité de booster sa carrière ou bien d’entamer une descente aux enfers. Dans « T-Rex, Chronique d’une vie de bureau ordinaire », ce jeune employé se consume littéralement sous les yeux des spectateurs. Alors qu’il fait face à des exigences démesurées et contradictoires, le héros voit ses nuits hantées par le T-Rex, qui a déjà traumatisé son enfance. Dans la pièce écrite et interprétée par Alexandre Oppicini, le dinosaure et le burn out sont deux monstres qui se confondent et finissent par broyer le héros déchu. Dans un décor qui rappelle l’univers des open space, ce metteur en scène livre une critique ironique et féroce du monde du travail qui érige le culte de la performance en valeur suprême.
pièce mise en scène par Alexandre Oppecini, Théâtre de la Contrescarpe, jusqu’au 27 mars 2018, Paris Ve.
