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En quoi les Français reprennent-ils confiance ?

Actu | Repères | publié le : 07.02.2018 |

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En quoi les Français reprennent-ils confiance ?

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L’élan de cohésion après les attentats semble éphémère

Les attentats de 2015 auraient pu fractionner la société, accentuer la méfiance. L’effet inverse se serait produit, selon une enquête de la Drees, publiée en janvier 2018. Les attentats ont suscité une hausse de 11 à 13 % des Français qualifiant la cohésion sociale de « forte ou très forte », toutes choses égales par ailleurs. Si l’on se base sur leurs déclarations de l’époque, les attentats ne semblent pas les avoir déstabilisés. D’un autre côté, le Cevipof avait mesuré un même élan de cohésion après les attentats. La part des personnes déclarant « on peut faire confiance à la plupart des gens » avait alors grimpée. Puis, elle est retombée à 26 % en décembre 2016. À l’inverse, pour 73 % des personnes interrogées : « On n’est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres ».

La confiance économique progresse depuis 2013

La confiance des entreprises a enfin retrouvé son niveau d’avant crise. Celle des ménages est enfin repassée dans le vert depuis janvier 2017 : leur crainte du chômage tend à diminuer, ils projettent davantage d’achats importants, tout en se sentant capable d’épargner. D’après le thermomètre des perceptions économiques, les températures sont donc printanières, le tout dans un environnement mondial qui reste porteur : les États-Unis et les pays émergents tirent la croissance mondiale vers le haut. En France, elle atteindrait 1,9 % en 2017, contre 1,1 % en 2016.

Le terrorisme préoccupe davantage que le chômage

Les attentats de janvier et novembre 2015 ont modifié la hiérarchie des préoccupations des Français, selon le sérieux baromètre 2017 de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Pour la première fois depuis l’attaque du World trade center, la peur du terrorisme a détrôné celle du chômage.

> 32 % DES FRANÇAIS INTERROGES CITENT LE TERRORISME comme première préoccupation. La peur provoquée par les attentats n’était pas ponctuelle. Elle s’est au contraire intensifiée lors du baromètre 2017.

> 23 % DESIGNENT LE CHOMAGE comme première préoccupation. Cette crainte qui est habituellement la plus importante, est reléguée en deuxième position en 2017. Une première depuis le 11 septembre 2001.

> 13 % CITENT LA MISERE ET L’EXCLUSION comme première préoccupation. Un tel niveau n’avait pas été atteint depuis 2011. Le bouleversement climatique arrive derrière, à la 4e position.

93 %

c’est la part des Français qui estiment que « la démocratie est importante », en hausse de 2 % par rapport à septembre 2016, selon un sondage Viavoice de janvier 2018