Selon une étude réalisée par la Banque inter-américaine du développement, l’Uruguay est le pays d’Amérique latine offrant les meilleures conditions de travail du continent sud-américain. Basée sur des données quantitatives et qualitatives, cette enquête a permis de comparer la situation de l’emploi dans 17 pays (du Chili au Mexique, en passant par le Brésil ou le Guatemala), selon des critères allant du taux de chômage ou d’affiliation à un régime de sécurité sociale jusqu’au montant des salaires. Bien qu’étant le pays le moins peuplé du Cône Sud, l’Uruguay et ses 3 millions d’habitants bénéficient aujourd’hui d’excellentes conditions de travail (en termes de salaires comme d’avantages sociaux) et surtout d’un cadre légal bien plus formel que nombre de ses voisins. À l’opposé de l’Uruguay, le Guatemala finit bon dernier du palmarès établi par la banque inter-américaine de développement. Pas étonnant lorsqu’on sait que ce pays est le champion du travail infantile sur tout le continent.

I. S.

Source : BBC Mundo

C’est du moins ce qui ressort de l’enquête réalisée par un journaliste anglais du Mirror, qui a réussi à s’infiltrer dans un entrepôt du géant américain, situé à Tilbury, en Angleterre. Durant ses cinq semaines d’infiltration, le journaliste a pu assister à nombre de scènes édifiantes : cadences infernales dans la zone d’empaquetage (où les travailleurs sont tenus d’assembler 120 colis par heure), ambulances régulièrement appelées suite à des malaises ou à des crises de panique de salariés, le tout dans une ambiance un poil carcérale… puisque l’ensemble du site est équipé de caméras de vidéosurveillance. Confrontée à ces accusations, l’entreprise américaine a affirmé offrir un cadre de travail épanouissant et sûr, ainsi que des salaires compétitifs. Preuve qu’en dépit des nombreux reportages pointant du doigt ses déplorables conditions de travail, Amazon ne semble pas (du tout) prêt à remettre en question son modèle de management.

I. S.