Pour faire taire le vent de critique émanant de la communauté internationale, le Qatar vient d’instaurer un salaire minimum pour ses travailleurs étrangers. Les salariés immigrés, généralement employés sur les chantiers de la Coupe du Monde de football de 2022, se verront donc accorder la somme… de 166 euros par mois.
Il y a bien d’autres pays où il ne fait pas bon être un immigré au travail. Ainsi près d’un tiers des étudiants étrangers salariés en Australie sont payés moitié moins que le salaire minimum. La main-d’œuvre étrangère dans ce pays, embauchée via des visas temporaires, représente 11 % de la population active.
Le travail infantile concerne encore 2,5 millions de Mexicains. Ce qui signifie que près d’un mineur sur 10 exerce une activité professionnelle au Mexique. Informelle dans 90 % des cas, l’activité des enfants est généralement peu voire pas du tout rétribuée.
Selon un rapport de la Commission européenne, l’Espagne est aujourd’hui le pays le plus inégalitaire d’Europe en matière de salaires. Les 20 % de salariés les mieux payés de la péninsule ibérique gagnent en effet 6 fois plus que les 20 % de salariés les moins bien payés.