C’est encore et toujours à Paris qu’on a le plus de chances de décrocher un job de cadre, selon une étude de l’Apec qui a comptabilisé l’ensemble des offres d’emploi diffusées en 2016. La capitale française a concentré l’an dernier à elle seule 31 % des 420 000 annonces destinées aux cadres. Plus inquiétant encore : sur l’ensemble des annonces dénombrées par l’Apec, 66 % ont été émises sur 17 bassins d’emplois, alors que l’Hexagone en compte 332 !
Selon une étude récente publiée par Malakoff Mederic, plus d’un salarié français sur trois s’est fait porter pâle, au moins une fois, au cours de l’année écoulée. Les catégories les plus touchées par l’absentéisme pour cause de maladie, sont les 30-39 ans, les femmes, les ouvriers et les salariés de grandes entreprises. La moyenne de jours d’absence par salarié reste assez élevée puisqu’elle atteint les 35,5 jours par an.
La bonne nouvelle : la fonction RH est une des fonctions les plus féminisées dans l’encadrement : on y compte 80 % de femmes, alors que celles-ci ne forment que 37 % des bataillons de cadres. La mauvaise nouvelle : les professions féminisées n’échappent pas à la règle de l’inégalité salariale liée au genre. Ainsi, selon le dernier baromètre de l’Apec-ANDRH, les femmes travaillant dans les RH gagnent moins que leurs confrères masculins à poste égal. Et l’écart de salaire entre une DRH et un DRH s’élève aujourd’hui à 20 %.
Selon les chiffres de la Direction générale du travail, le travail détaché a connu en 2016 une 2e année de (forte) hausse consécutive. En croissance de 23,8 % le détachement a ainsi concerné 354 151 salariés, en dépit d’une augmentation des contrôles, avec 15 960 interventions de l’Inspection du travail. C’est l’Espagne qui fournit à la France le contingent de détachés le plus élevé.
