Dans un arrêt du 27 octobre, la cour d’appel de Paris a rappelé à la SNCF les règles du jeu en matière de droit de grève. L’entreprise a été condamnée pour avoir affecté au plan de transports un cheminot, en estimant qu’il pouvait travailler entre la fin de son repos journalier, tôt le matin, et sa participation à une grève, ayant lieu l’après-midi. Le tribunal, donnant raison à Sud Rail, à l’origine de ce recours, a estimé que la SNCF ne pouvait faire travailler un agent, qui s’était préalablement déclaré gréviste, au seul motif que son temps de repos avait expiré.
Six ans après son retour en France, l’enseigne britannique Mark et Spencer a fermé son dernier magasin parisien, situé sur les Champs-Élysées, le 31 octobre. Après la fermeture de trois autres points de vente en Île-de-France, ce lever de rideau laisse sur le carreau 517 salariés qui se sont vus offrir la somme de 12 000 euros pour suivre une formation.
Porté par la reprise, le travail temporaire a connu, au cours des derniers mois, une croissance à deux chiffres, selon une étude publiée par Prism’Emploi. Alors que l’activité du secteur a augmenté, en moyenne, de 12,6 %, la pénurie de candidats se fait aujourd’hui de plus en plus ressentir. Particulièrement dans les transports, dont les effectifs temporaires ont cru de 20 % au cours de la dernière année.
Selon une étude récente réalisée auprès de 158 000 d’entre eux, plus d’un cadre sur deux passe en moyenne entre 7 et 10 h assis par jour. Moins d’un tiers des cadres rejoint son lieu de travail en marchant, la majorité d’entre eux confie d’asseoir dans les transports. C’est dans le secteur tertiaire qu’on compte le plus de sédentaires (58 % des femmes et 54 % des hommes) quand l’industrie se montre plus propice à la station debout.
