À l’heure où les générations Y et Z accordent de plus en plus d’importance à la qualité de vie au travail, il est urgent que les entreprises, si elles veulent les garder, diffusent une culture de la bienveillance en leur sein. Pourtant,nombre d’entre elles sont loin du compte, constatent Paul-Marie Chavanne et Olivier Truong. Leurs organisations hypercentralisées ou hypercompétitives produisent en effet souffrance et stress chez leurs collaborateurs. Sans compter que ces dernières abritent parfois des chefs tyranniques. Alors que faire ? Les auteurs conseillent de suivre plusieurs principes, parmi lesquels abandonner le système « top down », définir correctement les territoires de chacun ou encore libérer la parole. Ils rappellent aussi que chaque salarié, à son échelle, doit se montrer respectueux envers ses collègues. Le manager, quant à lui, impulse le mouvement général. Sans ce « chef d’orchestre de la diffusion de la culture », tout le système s’effondre.

À quoi peut bien servir le mentorat, cette relation d’aide et de soutien que nouent parfois un salarié expérimenté et une jeune recrue ? Ken Blanchard, expert en leadership, et Claire Diaz-Ortiz, ancienne cadre chez Twitter et conférencière, ont voulu répondre de manière originale dans leur livre Le Mentoring Minute. Au lieu de s’attacher à décrire théoriquement cet outil managérial, ces derniers ont judicieusement choisi de l’illustrer par un court récit fictif. On y fait la connaissance de Diane, une directrice commerciale senior, couronnée de réussite mais fatiguée par son travail. Un peu par hasard, celle-ci va devenir le mentor de Josh, jeune commercial tenté par une reconversion professionnelle. Loin d’être une fable caricaturale, cette brève histoire se révèle, au contraire, juste et convaincante. Elle permet de découvrir, en outre, au fil de la lecture, les six étapes essentielles à suivre pour mettre en place une relation de mentorat réussie.