Le 5 septembre, le groupe danois Lego a annoncé la suppression de 1 400 emplois, sur un total de 18 200 dans le monde. Au Danemark, le géant du jouet envisage de se séparer de 10 % de ses effectifs. Entre 500 et 600 des salariés danois de l’entreprise devraient donc se retrouver au chômage d’ici à la fin de l’année.
Après deux années de récession, le Brésil renoue avec la croissance. Alors que le PIB du pays avait reculé de 3,8 % en 2015 et de 3,6 % en 2016, il a progressé de 1,2 % au cours du premier semestre 2017. Le président Michel Temer, qui a mis en place une série de réformes ultra-libérales, a modestement estimé être « en train de sortir le pays de la pire crise économique de son histoire ».
En dépit de son taux de chômage à 5,6 %, l’Allemagne, première économie d’Europe, compte 7,6 millions d’actifs « atypiques ». Un euphémisme qui désigne les travailleurs pauvres et notamment les 2 millions d’employés en « minijob », dont le salaire net ne peut dépasser les 450 euros mensuels.
Selon les derniers chiffres du ministère de l’Économie, plus de 10 % des 20 millions de contrats de travail signés en Espagne en 2016 étaient des contrats de serveurs. Au pays du tourisme, la précarité est de règle, puisque la moitié de ces contrats étaient des CDD d’une durée inférieure à sept jours.