Le 10 juillet dernier, l’entreprise Iberia a été condamnée pour discrimination à l’embauche. Une enquête de l’inspection du travail des Baléares avait révélé que la compagnie aérienne soumettait l’ensemble des candidates à un emploi… à un test de grossesse. Pour sa défense, Iberia a déclaré que cette procédure visait à éviter d’attribuer des postes d’hôtesse à des candidates enceintes, afin de ne pas les exposer elles et leur futur enfant à des risques. Elle a également affirmé n’avoir jamais considéré la grossesse comme un critère discriminant à l’embauche. Suite au tollé provoqué par la révélation de telles pratiques, Iberia a renoncé à faire appel de sa condamnation et a supprimé cette mesure de son processus de recrutement après avoir payé une amende de 25 000 euros.
I. S.
Les syndicats minoritaires n’ont qu’à bien se tenir, a estimé le 11 juillet dernier le tribunal constitutionnel fédéral allemand. Ce tribunal avait été saisi par deux syndicats, afin de statuer sur la conformité à la constitution d’une loi, entrée en vigueur en 2015, qui restreint considérablement le pouvoir des syndicats minoritaires au sein des entreprises. A ainsi été jugée parfaitement « constitutionnelle » la disposition prévoyant que le seul syndicat le plus important d’une entreprise est habilité à conclure des accords salariaux avec la direction. Censé promouvoir l’esprit de coopération entre centrales – et éviter la surenchère syndicale –, la décision du tribunal constitutionnel a été saluée par la ministre fédérale du Travail, Andrea Nahles.
I. S.