Pour faciliter l’insertion professionnelle des réfugiés, le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels, Pôle emploi et l’État vont proposer à partir de juin des parcours de formation à 1 000 d’entre eux. Le principe retenu allie cours de français, formation civique, aide à la définition d’un projet professionnel et une formation certifiante choisie en fonction des besoins des branches professionnelles. Si les migrants isolés, quel que soit leur âge, sont prioritaires en Île-de-France, les autres régions vont s’adresser principalement aux moins de 25 ans accueillis dans les centres d’hébergement d’urgence. Cette expérience s’appuie sur les projets pilotes initiés à l’automne dernier en Île-de-France et Hauts-de-France, associant les collectivités territoriales, le travail temporaire et l’Afpa qui avaient concerné quelque 200 réfugiés.
Le rééquilibrage des formations éligibles au CPF (Compte personnel de formation) au profit des besoins du marché de l’emploi va-t-il s’accélérer ? Le Cnefop (Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle) devrait en tous les cas valider le 6 juin prochain une nouvelle liste répondant aux demandes des employeurs avec le renforcement des formations axées sur le développement de compétences transversales et l’introduction de nouveaux programmes certifiants visant à faire face aux difficultés de recrutement dans des secteurs en tension comme le numérique.