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Les coursiers à vélo se syndiquent

Actu | A suivre | publié le : 03.04.2017 | I. S.

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Les coursiers à vélo se syndiquent

Crédit photo I. S.

Le premier syndicat des coursiers à vélo est né le 9 mars dernier, à la CGT de Gironde. À l’origine de la création de ce syndicat, qui entend défendre les droits des livreurs de repas à domicile, il y a quatre auto-entrepreneurs : quatre jeunes hommes déjà réunis au sein du Collectif coursiers Bordeaux, qui étaient venus frapper à la porte de la CGT, après la fermeture brutale de la plateforme Take Eat Easy, pour laquelle ils collaboraient. En ouvrant le syndicat à ces travailleurs ubérisés, Loïc Notais, de l’union départementale CGT de Gironde entend défendre les droits de ces nouveaux travailleurs pauvres, payés à la commande et sans statut de salariés. La première revendication du syndicat girondais est la mise en place d’un taux horaire fixe, identique pour toutes les plateformes. Une nécessité dans un contexte où les courses sont de plus en plus fréquemment payées selon un montant forfaitaire – et non à un tarif horaire – alors que le nombre de coursiers travaillant sur les plateformes, et donc en concurrence pour chaque course, est en constante augmentation. S’appuyant sur une étude de l’Insee de décembre 2016, la CGT estime que « le revenu mensuel des auto-entrepreneurs tourne autour de 410 euros ». Mais la CGT n’est pas le seul syndicat à s’intéresser aux travailleurs indépendants, ubérisés ou non. Ainsi la CFDT a-t-elle lancé en novembre dernier Union, « la première plateforme syndicale de services » à destination des travailleurs non salariés, auto-entrepreneurs et freelance. Avec une différence notable par rapport à la CGT, puisque la confédération cédétiste a choisi de… facturer ses services aux utilisateurs de la plateforme !

Auteur

  • I. S.