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Syndicats : la représentativité se calcule

Actu | A suivre | publié le : 06.03.2017 | A. E.

La CGT va-t-elle perdre sa place de syndicat le plus puissant de France ? Fin du suspense le 31 mars. Les nouvelles mesures de la représentativité au niveau national et interprofessionnel seront dévoilées à cette date. Depuis la réforme de 2008, le poids de chaque centrale est remis dans la balance tous les quatre ans. Pour être considérées comme représentatives – et donc aptes à négocier les accords –, les organisations doivent respecter toute une série de critères (ancienneté, nombre d’adhérents, transparence financière, respect des valeurs républicaines, etc.) et recueillir au moins 8 % des voix aux élections professionnelles. Le précédent calcul avait eu lieu en 2013. Les cinq confédérations historiques s’étaient toutes qualifiées. En tête avec 26,77 %, la CGT était talonnée par la CFDT (26 %), FO (15,94 %), la CFE-CGC (9,43 %) et la CFTC (9,3 %), sur un total de 5,4 millions de votants.

Mais la donne pourrait changer. La centrale de Montreuil a enregistré des reculs dans plusieurs bastions, dont la SNCF, la RATP, Renault, Airbus, Air France, EDF ou encore La Poste. Au point que son score pourrait en être plombé. « Oui, on a une crainte de ne plus être la première organisation syndicale », reconnaissait Philippe Martinez le 13 avril 2016 lors d’une rencontre organisée par l’Association des journalistes de l’information sociale. Tout en levant le voile sur sa riposte : « Notre premier objectif, c’est de réduire le nombre d’endroits où nous ne sommes pas présents », à commencer par plusieurs très grosses entreprises. Petite consolation : la CGT est arrivée en tête des élections organisées dans les TPE, avec 25,12 % des suffrages. Les résultats, dévoilés le 3 février, ont ouvert la voie au nouveau calcul de la représentativité. Et ce malgré un taux d’abstention abyssal : plus de 92 %.

Auteur

  • A. E.