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Norauto expérimente sa qualité de vie au travail

Le journal des RH | Management | publié le : 01.02.2017 | E. B.

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Norauto expérimente sa qualité de vie au travail

Crédit photo E. B.

Le réseau de réparation automobile a signé un accord valable un an. Le temps de réaliser enquêtes sociales et tests.

C’est un engagement clair mais à durée limitée. Anne-Danièle Fortunato, la directrice des relations et ressources humaines de Norauto, a signé avec les représentants CFE-CGC, CFTC et FO un accord « expérimental » en faveur de l’amélioration de la qualité de vie au travail. Le texte prévoit la réalisation d’études et la surveillance d’indicateurs pour « apprécier l’évolution de la situation […] et déterminer quelles actions et expérimentations seront retenues dans l’accord global sur la qualité de vie au travail » que les partenaires sociaux ont prévu de signer ultérieurement. Une enquête de satisfaction portant sur le cadre, l’organisation et la charge de travail, la reconnaissance, l’équité et le soutien social de l’entreprise, va être lancée. Des indicateurs (accidents du travail, nombre de jours d’arrêt, taux de turnover ou d’absentéisme ou cause de rupture des CDI) seront également suivis par le CHSCT. Ils permettront, entre autres, d’évaluer les résultats des mesures engagées.

Autogestion

Sur le fond, l’entreprise a introduit le travail à distance : la possibilité pour les collaborateurs du siège ou les managers du réseau de travailler en dehors de leur bureau habituel de manière régulière ou occasionnelle. La direction est également en train de tester l’autogestion des horaires de travail dans un magasin et un atelier de Metz (Moselle). « Le manager laisse l’équipe s’organiser pour planifier les présences prévues à chaque moment de la journée, précise la DRH. Nous allons élargir l’expérience petit à petit. » Autre innovation prévue par l’accord, la mise en place de temps d’échanges collectifs sur le travail. L’organisation de ces nouveaux rendez-vous sera laissée à l’initiative des équipes. Enfin, l’accord entend aider le personnel des centres à faire face aux incivilités, par une formation interne, un suivi des CHSCT et un dispositif d’accompagnement des éventuelles victimes.

Signataire de l’accord, la CFE-CGC se montre satisfaite du tempo et de la méthode retenue. À l’inverse de la CFDT qui, tout en reconnaissant des éléments intéressants, regrette les « mesures unilatérales sur le travail à distance […] permettant des changements d’affectation ou d’horaires sans l’avis des institutions représentatives ». Une attitude que la DRH espère faire évoluer à la lumière des tests qui se dérouleront durant les prochains mois.

Auteur

  • E. B.