Pas peux fier ! En l’intégrant à l’Union professionnelle artisanale (UPA), le président de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) fait entrer son syndicat dans la cour des grands. Très actif lors de l’adoption de la loi Macron en 2015, il se contentait jusque-là de jouer les porte-voix. En adhérant à l’UPA – qui a du coup été rebaptisée le 17 novembre en U2P –, l’UNAPL élargit son champ d’action. Elle devient l’une des quatre branches de la nouvelle structure. « Les professions libérales rentrent de plain-pied dans le dialogue social interprofessionnel et ne seront plus exclues des débats sur le chômage, les retraites et tous ces sujets qui agitent la société française », se félicite Michel Chassang. Ce médecin, à la tête de l’Union depuis 2013, apporte aussi à l’U2P sa force de frappe : 90 000 adhérents et 66 organisations. Avec cette adhésion – « et non une fusion ! » précise-t-il –, l’U2P estime être la première force patronale du pays. Forte de ses 2,3 millions d’entreprises, elle compte bien fermer le bec au Medef.