Le temps d’une génération suffirait à une intégration réussie dans l’Union européenne, d’après les statistiques d’Eurostat publiées le 28 octobre 2016. Lorsqu’ils sont nés dans le pays d’accueil de leurs parents, les descendants d’immigrés de 25 à 54 ans affichent un taux de diplômés de l’enseignement supérieur à hauteur de 37,5 %, « plus élevé que celui de la population originaire du pays concerné », qui s’élève à 30,9 % (deux parents nés dans le pays concerné). C’est également vrai en France, où le taux de diplômés des immigrés de deuxième génération atteint 40,7 %, contre 36,5 % pour les personnes ayant deux parents français.
Le taux d’emploi – proportion de personnes ayant un emploi parmi la population du même âge – des descendants d’immigrés est similaire à celui de la population originaire du pays : 79 % pour les premiers, 78,6 % pour la seconde, dans l’Union européenne. En revanche, en France, celui des premiers s’élève à 80,2 %, mais reste inférieur à celui de la seconde, à 83,9 %.