Il n’y a pas qu’en Occident que les plates-formes de mise en relation des travailleurs butent sur le droit du travail. Aux Émirats arabes unis, la législation les bride aussi. Spécialisé dans la livraison de repas, Deliveroo l’a fait savoir au quotidien gulfnews.com. Ce qui pose problème ? L’impossibilité, pour les étrangers, de travailler pour plusieurs employeurs en même temps : l’entreprise ayant obtenu pour eux le visa de travail a l’exclusivité de leur emploi. La législation interdit par ailleurs le travail à temps partiel. De vrais obstacles pour la plate-forme, dont le modèle est celui de la rémunération à la tâche. « À Dubai, nous travaillons avec des personnes à temps plein et collaborons avec des agences pour avoir suffisamment d’effectifs tout en maintenant la flexibilité dont nous avons besoin », explique Anis Harb, chargé des pays du Golfe. Pas de quoi néanmoins décourager Deliveroo, qui se dit toujours intéressé par ce marché prometteur.

Et si les employeurs devenaient conseillers en fertilité ? La pratique existe au Japon et se développe, rapporte le quotidien The Japan Times, reprenant une information de l’agence de presse Kyodo. Les entreprises prennent de plus en plus d’initiatives pour encourager la maternité chez leurs salariées. À l’instar de Rohto, une firme pharmaceutique, qui propose depuis mai des séminaires en ce sens. D’autres, comme Toyota Motor, permettent à leurs employées de partir en congé pour suivre des traitements ad hoc. À en croire Mitsubishi Estate Co., aborder la fécondité serait même un levier pour… améliorer la qualité de vie au travail. Ce spécialiste de l’immobilier a en effet constaté que les femmes travaillant trop étaient davantage infertiles. Reste pour ces employeurs à limiter les départs définitifs après la naissance d’un enfant. Une monnaie courante au Japon.