Le nouveau Monsieur Social de la CGC, c’est lui. Battu au congrès de Saint-Malo voilà trois ans, Jean-François Foucard accède cette fois-ci au poste de secrétaire national chargé de l’emploi et de la formation. Issu de la métallurgie, il avait à l’époque payé son soutien à… François Hommeril, qui vient de prendre la tête de la confédération. La fin de l’ère Couvert…

Âgé de 53 ans, cet ingénieur en informatique industrielle, toujours salarié de Dassault Systèmes, est déjà rodé à l’exercice du dialogue social interpro. Depuis 2009, il a participé à bon nombre de négos sur l’emploi, la formation ou l’assurance chômage. « La CFE-CGC doit redevenir lisible. Et défendre les intérêts des cadres. On ne va plus s’excuser d’avoir fait des études », prévient-il, en rappelant que les cadres pèsent « 40 % des recettes de l’Unedic et 18 % des dépenses ». De même refuse-t-il que les fonds de la formation professionnelle pallient les ratés de l’école : « S’occuper des chômeurs, oui ; de l’illettrisme, non. » Voilà ses interlocuteurs prévenus.