En France, la fiscalité sur le travail, c’est-à-dire le total des impôts sur le revenu et des cotisations sociales, représente 48,5 % du coût de la main-d’œuvre, selon l’étude « Les impôts sur les salaires 2016 » de l’OCDE. L’indicateur a pour objet de réaliser des comparaisons internationales sur la part de rémunération effectivement perçue par le salarié, sur l’ensemble du salaire.

La France occupe la sixième place au sein de l’OCDE, derrière la Belgique (première), l’Autriche (deuxième) et l’Allemagne (troisième). Elle se situe au-dessus de la moyenne, qui est de 35,9 %. De grandes disparités existent entre les pays : ainsi, aucune cotisation salariale de sécurité sociale n’est prélevée en Australie, au Danemark et en Nouvelle-Zélande. En France, la cotisation de l’employeur atteint, elle, 27,5 % soit le chiffre le plus élevé.

Dans le cas d’un couple marié avec deux enfants qui perçoit l’équivalent d’un seul salaire moyen, l’Hexagone arrive en pole position, avec 40,5 % de taux de fiscalité, contre une moyenne de 26,7 % dans l’OCDE.