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Questions à Juliette Soria ofondatrice du cabinet Silamir.

Le journal des RH | Conseil | publié le : 03.04.2016 |

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Questions à Juliette Soria ofondatrice du cabinet Silamir.

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L’Observatoire opérationnel de la charge de travail, dont vous êtes à l’origine, publie un Libre blanc. Dans quel but ?

Dans les grands groupes, les directeurs des ressources humaines sont confrontés à la montée des impératifs de santé et de bien-être au travail. La législation leur impose une obligation de résultat alors qu’ils sont démunis pour objectiver la charge de travail des salariés dans les collectifs. Ils ont besoin de réponses concrètes sur la façon de déterminer la charge d’un salarié ou d’un manager.

Peut-on vraiment mesurer la charge de travail ?

Le plus souvent, ce sont les irritants qui donnent une impression de charge trop importante. Par irritants, j’entends les tâches répétitives, les reportings incessants ou encore le temps perdu dans des réunions ou des déplacements mal organisés. Sans oublier les problèmes issus de l’informatique, qui sont des irritants très souvent cités. Il peut s’agir d’un équipement vétuste ou mal adapté. Ou bien de la multiplication de procédures comme les mots de passe.

Les solutions sont-elles fonction du métier ?

Certes, il faut adopter une approche terrain. Mais nous proposons aux DRH une méthodologie pour agir concrètement. Pour attaquer ce problème de façon positive, il faut parler d’ « expérience salarié » plutôt que de charge et profiter de l’occasion pour discuter de l’organisation du travail dans le collectif.