« Malgré l’importance de l’enjeu, le coaching a beaucoup à gagner à être bref », défend Grégory Le Roy, consultant en stratégie. Car l’entreprise qui le commandite a besoin d’en voir rapidement les effets. C’est d’ailleurs son argument le plus fort pour toutes les formes d’interventions en entreprise. Le consultant a réuni 19 experts pour en proposer des scénarios vertueux. Parmi eux, Odile Cluzel explique que pour atteindre rapidement son objectif, il faut que l’alliance fonctionne entre le coach et son client, mais aussi que ce client soit bien en contact avec ses ressources internes. Antoni Girod montre, lui, ce que la préparation mentale des sportifs peut apporter à un dirigeant. Quant à Hélène Blanchard, elle fait le point sur les « interventions orientées solutions », insistant sur l’importance des compliments. Un travail qui intéressera les consultants et ceux qui les croisent.

Un système de management d’entreprise où ceux qui font le travail gouvernent… Telle est la définition un peu rapide que l’auteur donne de l’holacracy. Une forme d’autogestion ? Ce modèle venu de Californie est présenté comme « une nouvelle technologie sociale servant à diriger et faire fonctionner une organisation ». Il s’agit de distribuer le plus possible l’autorité, car il faut donner aux employés la possibilité de répondre localement aux problèmes qu’ils rencontrent. L’organisation privilégie les organigrammes en forme de cercles imbriqués, loin de la traditionnelle pyramide bureaucratique. Enfin, le mode de gouvernance repose sur certains types de réunions, longuement décrits dans l’ouvrage. La dernière partie du livre traite de la méthode à suivre pour se couler dans le moule de l’holacracy. Première condition : convaincre le patron de jouer la carte de ce modèle tendant à prouver « que l’ordre peut régner sans dirigeant installé au sommet d’une pyramide ». Ce n’est pas gagné.