« L’Unedic ne remboursera pas sa dette », estime une note de l’OFCE signée de Bruno Coquet. Elle devrait pour cela compter sur « dix ans d’une conjoncture économique aussi favorable qu’improbable ». Un désendettement à l’horizon 2020 nécessiterait de passer les cotisations de 6,4 % à 7,6 %. Ou de réformer les règles d’indemnisation pour réaliser 20 % d’économies, « ce qui signifierait de diviser les droits potentiels des chômeurs par deux ; tout cela en préservant la paix sociale ».
C’est le nombre d’années nécessaires à la disparition de l’écart salarial entre les hommes et les femmes, à l’échelle mondiale, si la tendance actuelle se poursuit, estime le dernier rapport du Bureau international du travail, « Les femmes au travail ». « L’écart salarial entre les sexes n’a pas de lien avec le niveau de développement économique du pays puisque certains pays ayant un revenu par habitant élevé figurent parmi les pays ayant les plus forts écarts salariaux », précise l’organisme.
De 2008 à 2012, la rémunération réelle par salarié a crû de 1,5 % en France alors que « la productivité du travail accusait un net ralentissement », ce qui a eu « des conséquences négatives sur l’emploi et la marge bénéficiaire », déplore le rapport annuel de la Commission européenne. Ce n’est que depuis 2015 que les salaires ajustés de l’inflation « suivent une dynamique cohérente ». Mais leur décélération récente reste « insuffisante ».
