Chaque mois, une personnalité nous confie sa relation au travail en sept mots-clés.
Banquière d’affaires, elle a créé avec Engie un fonds de dotation pour développer la place des femmes dans le monde économique. Elle a également lancé un programme de mentorat pour les entrepreneuses.
J’adore me lever le matin ! Prendre mon petit déjeuner, me dire que plein de choses motivantes vont encore se produire… Je suis une femme d’action et d’un optimisme terrible ! Je suis en harmonie complète avec ce que je fais.
Se séparer d’un associé n’est jamais très agréable. Mais rien n’est comparable au décès de quelqu’un de cher. Hiérarchiser ses douleurs permet aussi de les relativiser.
Si je n’avais pas été banquière d’affaires, j’aurais aimé travailler dans le design, car je m’intéresse à la mode et à la décoration. Très enrichissantes, mes activités philanthropiques en faveur des femmes entrepreneuses sont aussi une façon de m’exprimer.
Face au stress, je plonge dans l’action ! Je décortique le pourquoi, et j’agis. Je prends aussi soin de moi, je fais du sport régulièrement. Si on n’est pas bien dans son corps, on ne peut pas être bien dans son esprit.
Mes parents n’étaient ni entrepreneurs ni dans les chiffres ! Mon père, polytechnicien et directeur de recherche à l’Aerospatiale, était un inventeur, un créatif. Que Polytechnique soit à l’époque fermée aux femmes le désolait ! J’ai hérité de sa part de liberté.
Je déteste l’amateurisme, le fait de parler de choses qu’on ne connaît pas, ceux qui donnent l’impression d’avoir investi un dossier alors qu’ils brassent du vent. Dans un grand groupe, ce type de profils peut faire illusion. Mais la concurrence les rattrape vite.
J’étais une bonne élève pas très intéressée ! Les études françaises m’ont ennuyée, elles sont très contraintes, davantage tournées vers l’enseignant que vers l’élève. J’ai redécouvert le plaisir d’apprendre à Stanford, aux États-Unis. Là-bas, on peut exprimer sa personnalité.