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Vie des entreprises

Les ascensoristes résistent à la panne de main-d'œuvre

Vie des entreprises | JOURNAL DE LA FORMATION | publié le : 01.12.2000 | H. C.

Les ascensoristes doivent recruter, d'ici à trois ans, 2 500 jeunes. Départs en retraite, reprise du bâtiment et 35 heures génèrent en effet de nouveaux besoins. « Nous embaucherons de préférence des titulaires du CAP ou du BEP (en électrotechnique, électromécanique et maintenance des systèmes mécaniques automatisés), indique Gérard Chambard, délégué général à la Fédération des ascenseurs. Ceux qui sont sortis de l'école sans diplôme, mais qui possèdent une sensibilité technique, un désir d'apprendre et un sens du service, ont également une réelle chance d'intégrer nos sociétés. » Afin de compléter les cursus initiaux généralistes, les entreprises du secteur ont créé leurs propres centres de formation et multiplient les partenariats avec des organismes de formation (Greta, Afpa et CCI).

Otis a choisi de cumuler les deux options. Par le biais du Centre des formations industrielles de la CCI de Paris, une quinzaine de jeunes chômeurs et une douzaine de jeunes en contrat d'apprentissage sont formés au diplôme (niveau bac) de technicien de maintenance des ascenseurs, les premiers sur un an, les seconds en dix-huit mois. Otis dispense également des formations dans son propre centre, à Argenteuil (95). « Les nouvelles recrues (350 en 2000) y suivent, dès leur arrivée, quinze jours de formation à la sécurité, indique Yves Fougeron, le directeur du centre. Nous sommes également en train de mettre en place un cursus en alternance de six mois pour les techniciens de maintenance. »

Auteur

  • H. C.