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Pascal Terrasse : un député très collaboratif

Actu | Eux | publié le : 03.01.2016 | Anne-Cécile Geoffroy

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Pascal Terrasse : un député très collaboratif

Crédit photo Anne-Cécile Geoffroy

C’est un expert réputé de la protection sociale que Manuel Valls a choisi pour investiguer l’économie collaborative. En la personne de Pascal Terrasse, député socialiste ardéchois. Son rapport, attendu début janvier à Matignon, doit nourrir le projet de loi sur les nouvelles opportunités économiques d’Emmanuel Macron. Mais aussi celui de Myriam El Khomri sur le Code du travail, le compte personnel d’activité (CPA) et les transformations numériques.

« Un choix cohérent car l’économie collaborative percute notre modèle social », pointe Frédéric Massot, conseiller municipal PS de Villiers-sur-Marne. Les deux hommes travaillent ensemble depuis 2002 au sein du PS sur les questions de santé et de retraite. « J’entends porter une vision résolument positive de l’économie collaborative. L’entraver serait une erreur », prévient le rapporteur. Proche de Manuel Valls, il appartient au camp des réformateurs. Acquis aux idées de Jacques Dondoux, père du Minitel, qu’il a côtoyé au sein du conseil général d’Ardèche, ce quinqua est convaincu des bienfaits du numérique pour désenclaver les territoires ruraux privés d’autoroutes et de TGV.

Pascal Terrasse entend préciser les contours de l’économie collaborative qui, jusqu’ici, revêt des réalités très disparates. Il veut aborder les questions de la protection des consommateurs, du développement d’un écosystème favorable aux plates-formes, approfondir les problématiques d’emploi et de statut. Et, enfin, plancher sur l’apport possible de cette économie aux finances publiques.

Un chantier à 360 degrés que le député a rendu collaboratif en l’ouvrant au grand public via la plate-forme Parlement & Citoyens. Une première pour une mission parlementaire qui a séduit 143 participants et généré 313 contributions. « Honnêtement, je m’attendais à plus, confie Pascal Terrasse. Mais ces propositions viennent enrichir les auditions menées. »

Le rapporteur n’a pas hésité non plus à aller sur le terrain, en France et à l’étranger, pour se forger une opinion. Comme ce soir de décembre où il s’est glissé dans une réunion organisée dans un bar branché de la capitale pour échanger avec des startupers. « Il a toujours eu une grande curiosité intellectuelle. Il est à l’écoute et aborde les sujets sans a priori », souligne Matthieu Séguéla, historien et enseignant-chercheur. Un ami fidèle rencontré aux Jeunesses socialistes, à Montpellier, lorsqu’il était étudiant en droit.

Auteur

  • Anne-Cécile Geoffroy