En juin dernier, vous avez publié une enquête sur l’utilisation des solutions de gestion de temps. Quels enseignements en tirez-vous ?

L’enquête portait sur 300 entreprises et administrations de toutes tailles et tous secteurs d’activité. Ce qui nous a étonnés, c’est d’abord le taux d’équipement (79 %) et le taux d’adhésion (69 %) aussi bien des managers, des RH que des employés. Ces solutions ne sont plus considérées comme des « pointeuses-fliqueuses », ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour les DRH.

C’est-à-dire ?

Certains, surtout dans les PME, hésitent encore à s’équiper de ce type de solution, par crainte d’une surinformatisation qui pourrait leur enlever des prérogatives et donc des ressources. Or, au contraire, c’est leur donner la possibilité d’apporter de nouveaux services aux salariés. Ces derniers sont demandeurs, car ils ont pris l’habitude d’utiliser les applications sur leur smartphone et sont prêts à basculer sur ce genre d’outils.

Mais qu’en est-il du traitement des données en amont ?

L’information est bien utilisée avec la gestion de la paie. En revanche, les données ne sont pas suffisamment exploitées et analysées pour planifier des ressources sur des projets ou essayer de comprendre les retards… Ce type de traitement reste encore à créer.