Contrairement aux précédentes éditions, la quatrième conférence sociale se déroulera sur une seule journée, le 19 octobre, au Conseil économique, social et environnemental. Une innovation souhaitée par Jean-Claude Mailly (FO) qui ne voulait pas revivre « le grand barnum » des années passées. Logiquement, le nombre de thèmes traités en subit les conséquences. Ils ont été ramenés à trois, au lieu d’une petite dizaine. Sont au programme la transition environnementale – dans la perspective de la COP21 qui se déroulera en France en fin d’année –, la sécurisation des parcours professionnels avec l’instauration du compte personnel d’activité (CPA) et les nouveaux emplois ainsi que les nouvelles formes de travail engendrés par le numérique.
En matinée, le président de la République aura un échange avec les dirigeants des cinq confédérations syndicales représentatives et des trois organisations patronales. Et le Premier ministre conclura la journée. Au cours de son intervention, il devrait donner aux partenaires sociaux leur « feuille de route » pour les négociations à engager en 2016.
À moins d’un retournement de dernière minute, tout le monde devrait être présent au Palais d’Iéna. FO, qui a menacé de sécher le rendez-vous comme l’an passé, se montre satisfaite de l’ordre du jour. L’organisation, qui avait exclu toute table ronde sur la réforme du Code du travail, après le rapport de Jean-Denis Combrexelle, a eu gain de cause. La CGT, elle, avait certes exigé des discussions sur les salaires et le pouvoir d’achat. Sans succès. Mais elle s’est ensuite rabattue sur les positions de FO. Ce qui donne à penser qu’elle ne devrait pas non plus boycotter la grand-messe.
