De bons scores en « littératie » (capacités de compréhension des textes écrits) n’ont pas d’impact significatif sur le salaire, note une étude de la Dares sur les « compétences individuelles et les compétences utilisées en situation de travail ». La démocratisation de l’enseignement général est une explication possible de ce constat : le niveau de littératie, tout comme le « travail en équipe » ou la « vente et conseil », ne serait plus un critère distinctif sur le marché du travail.

Globalement, plus les compétences sont nombreuses, plus la rémunération est élevée. Mais certaines sont plus valorisées que d’autres : la « numératie », la maîtrise des TIC et la capacité à organiser, convaincre et négocier. La compétence « enseignement et présentations orales » apparaît aussi très différenciante. Ceux qui l’utilisent gagnent en moyenne 16,6 euros de l’heure, contre 11,8 euros pour ceux qui n’en font pas usage. Le recours aux aptitudes physiques, lui, fait baisser le salaire horaire : ceux qui s’en servent gagnent 13,4 euros, contre 16 euros pour les autres en moyenne.