Quelques jours après l’organisation non gouvernementale Action contre la faim qui, le 12 juin, fait courir les salariés de la Défense, c’est au tour de l’Ugict CGT de prendre d’assaut, le 17 juin, le parvis du quartier d’affaires de l’Ouest parisien. Pour le syndicat des ingénieurs, des cadres et des techniciens, il s’agit d’aller à la rencontre des salariés, mais aussi des stagiaires et des alternants pour débattre avec eux des enjeux du travail qualifié en France.
Une démarche que l’organisation syndicale n’avait pas menée depuis plus de vingt ans. Toute la journée, et en plein air, des militants de la centrale de Montreuil animeront des ateliers et des tables rondes. « Le travail qualifié est un enjeu central pour sortir de la crise », assure Marie-José Kotlicki, la leader de l’Ugict.
Le syndicat veut faire connaître ses propositions concernant, notamment, l’éthique professionnelle. « Nous revendiquons la création d’un droit à dire publiquement que l’on n’est pas d’accord avec son employeur. Sans risquer d’être placardisé ou viré », explique la secrétaire générale. L’objectif est d’attirer 1 200 syndiqués sur le parvis, dont au moins 200 jeunes. Pas si simple sur cette terre d’élection des managers. Afin de faire masse, les militants ont pour consigne d’inviter un collègue de bureau.