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Sanofi se dote d’un accord dépendance ambitieux

Le journal des RH | Protection sociale | publié le : 04.05.2015 | C. A.

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Sanofi se dote d’un accord dépendance ambitieux

Crédit photo C. A.

Fonds d’urgence, rente viagère, assistance aux salariés aidants… Sanofi offre depuis peu une couverture haut de gamme.

Depuis le début 2015, les salariés de Sanofi bénéficient d’un accord de dépendance de bonne facture mais financièrement neutre. Approuvé à l’automne par la CFDT et la CFE-CGC, le dispositif profite des abondantes réserves du régime obligatoire frais de santé. Et des économies de cotisations attendues de sa mise en conformité avec les nouveaux critères du contrat responsable.

De quoi financer trois dispositifs. Tout d’abord, un fonds dédié à la dépendance permettant d’accorder jusqu’à 1 600 euros par an aux assurés directs des régimes frais de santé obligatoire et facultatif de Sanofi dont un conjoint ou ascendant se trouve frappé de dépendance. Ensuite, le bénéfice du service d’assistance aux salariés aidants délivré par un prestataire spécialisé, Responsage. Enfin, un contrat d’assurance à adhésion obligatoire garantissant aux collaborateurs justifiant d’un an d’ancienneté le versement d’un capital de 1200 euros et d’une rente viagère de 435 euros par mois en cas de dépendance. Une assurance facultative est par ailleurs proposée aux conjoints et aux salariés qui quittent l’entreprise.

Retraités exclus

Si trois syndicats n’ont pas signé (CFTC, FO, CGT), c’est surtout pour des questions de méthode. L’accord renvoyait à un avenant nombre d’éléments déterminants tels que le budget du fonds dépendance et de la plate-forme d’assistance, le choix de l’organisme assureur, la nature et le niveau des prestations. De plus, il ne couvre pas les retraités. Sauf à devoir s’acquitter de cotisations exorbitantes, ils auraient dû être inclus dans le dispositif, et non traités à part, estime la CGT. La négo spécifique, en cours, s’avère délicate. « Nombre d’incertitudes subsistent, même pour Axa, qui a du mal à tarifer ce risque », admet Jean-Marc Burlet, de la CFE-CGC.

Auteur

  • C. A.