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La formation fait défaut en cas d’activité partielle

Actu | L’éco du mois | publié le : 04.05.2015 | A.R.

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La formation fait défaut en cas d’activité partielle

Crédit photo A.R.

La réforme de l’activité partielle incluse dans la loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 a rempli ses objectifs, indique un bilan du ministère du Travail daté du 3 avril. Entre le 1er juillet 2013 et la fin 2014, le volume d’heures pouvant être chômées a augmenté de 25 % et la durée autorisée est passée de 2,5 à 3,5 mois. Les secteurs concernés se sont diversifiés, avec une hausse de 3,2 points des recours des entreprises de services (18,5 % des heures autorisées depuis le 1er juillet 2013) et une baisse de 13,4 points pour les industries manufacturières (63 %). Des résultats attribués à la simplification des démarches administratives, à la hausse du volume autorisé (1 000 heures par an et par salarié) et à l’allocation versée à l’employeur.

Le gros bémol, néanmoins, concerne l’absence de développement des compétences des salariés pendant ces périodes non travaillées. En cas d’utilisation récurrente de l’activité partielle, les entreprises doivent en effet souscrire des engagements avec les Direccte. Ceux-ci peuvent couvrir le domaine de la formation. Résultat ? Un recours « insuffisant » qui « pourrait être renforcé via une plus grande sensibilisation des entreprises, des Opca ainsi que des branches professionnelles ». Pour l’heure, les entreprises peinent à anticiper les périodes de suspension d’activité, tandis que l’offre de formation n’est pas suffisamment adaptée à leurs contraintes.

Auteur

  • A.R.