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L’anti travail du dimanche écarté

Actu | Eux | publié le : 02.04.2015 | A. F.

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L’anti travail du dimanche écarté

Crédit photo A. F.

Je n’ai rien à me reprocher. Si la CFDT juge illégales les actions du SCID, qu’elle ait le courage de le désaffilier ! Sauf qu’elle n’osera pas, elle veut le fichier des 4 500 adhérents. » Alexandre Torgomian, secrétaire général du Syndicat du commerce d’Ile-de-France (SCID), ne décolère pas depuis que la centrale de Belleville a mis, le 11 février, sa structure sous administration provisoire pour un an. Une tentative de plus, selon lui, pour faire taire son organisation, fer de lance du combat contre le travail dominical. Et très active dans l’opposition au projet de loi Macron au sein du remuant Comité de liaison intersyndical du commerce de Paris (Clic-P), qui ferraille contre toute ouverture le dimanche ou en soirée dans la capitale. Ce qui en fait la bête noire des patrons des grands magasins, des supérettes ou de Sephora.

De fait, la position d’Alexandre Torgomian, ex-directeur adjoint d’un magasin Dia, diffère de celle de sa confédération, favorable au travail dominical moyennant contreparties. Et de celle de sa fédération. L’an dernier, celle-ci avait profité d’une première mise sous tutelle pour sortir, provisoirement, le SCID du Clic-P. Une erreur, selon Thierry Cadart, trésorier confédéral : « Les administrateurs provisoires n’ont pas à prendre de décision politique. »

Lui, pointe les problèmes de gestion du syndicat, dont Alexandre Torgomian a pris les commandes en 2008. Notamment un système parallèle de prélèvement des cotisations et des démêlés avec un avocat, qui réclame 840 000 euros hors taxes… Des accusations balayées par le secrétaire suspendu, qui parle de sanction « politique ». Et conteste la mise sous administration devant les tribunaux.

Auteur

  • A. F.