Le 19 mars, l’intérim à la tête de l’Union des industries et métiers de la métallurgie prend fin. Il avait commencé avec le départ de Frédéric Saint-Geours, nommé en novembre dernier à la présidence du conseil de surveillance de l’établissement public SNCF. Depuis, c’est Jean Luminet (72 ans) qui réglait les affaires courantes de la très puissante organisation patronale, qui rassemble 12 fédérations professionnelles et 70 chambres syndicales territoriales. Trois candidats sont en lice pour en prendre la tête. Tout d’abord, Marc Ventre (65 ans), le directeur général délégué de Safran, qui préside aussi le Groupe des industries métallurgiques de la région parisienne, première organisation territoriale de l’UIMM. Ensuite, Alexandre Saubot (49 ans), DG du groupe familial Haulotte, un fabricant de nacelles élévatrices qui emploie 1 500 salariés. Ce polytechnicien était le chef de file du Medef lors de la négociation avortée sur la modernisation du dialogue social. Enfin, Jérôme Frantz (56 ans), patron de l’entreprise familiale Frantz Électrolyse (une centaine de salariés), président de la Fédération des industries mécaniques. Trois postulants qui incarnent trois légitimités patronales : le premier dirige un groupe, le deuxième une ETI, le troisième une PME.