On ne verra aucun visage. Lors de ses visites dans 20 prisons, entre 2011 et 2014, en qualité de contrôleur (extérieur) des lieux de privation de liberté, Grégoire Korganow s’est concentré sur la perception physique, et intime, de l’enfermement, « la vie qui rétrécit et s’efface », le désœuvrement et la résignation. Un voyage rare et sensible en 100 clichés.
Prisons, de Grégoire Korganow. Jusqu’au 5 avril à la Maison européenne de la photographie, Paris IVe.