Recourir à un numéro vert pour ses salariés en souffrance est devenu monnaie courante. Une réponse commode des entreprises à leur obligation de prévention. Et une activité appréciable pour des psychologues confrontés à la précarité.
Deux nuits par mois et un week-end sur six, Renaud Da n’est qu’une voix au téléphone. Pour le compte d’un cabinet de prévention en risques psychosociaux (RPS), dont il préfère taire le nom, ce psychologue libéral de 61 ans répond aux appels de salariés anonymes en détresse. « Par
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