Son patronyme – même s’il n’a aucun lien avec le chorégraphe Roland Petit – le prédestinait à y poser ses valises. Sa passion pour la danse et son expérience dans les proccess de management ont fait le reste. À 46 ans, Olivier Petit n’est pas peu fier d’arriver à l’Opéra, une maison tricentenaire qui a connu des temps agités avec, entre 2012 et 2013, des condamnations pour harcèlement moral. La nouvelle direction, emmenée par Stéphane Lissner, tourne la page et lance un plan participatif que cet ancien d’Ericsson et de The Ascott pilotera dans son volet RH. « La culture essaie de repenser ses missions, c’est la première fois qu’un tel exercice est mené », souligne ce titulaire d’un DEA en économie du travail et RH. Charge à lui de rendre la fonction RH plus proche des opérationnels et de lancer le chantier des classifications des cadres. Et aussi de négocier un accord sur les RPS prévoyant des dispositifs d’alerte pour retrouver un climat apaisé. Ce qui devrait lui laisser peu de temps pour scruter les répétitions…