Dans les moments de fortes transformations du contexte dans lequel évolue l’entreprise, la fonction RH se trouve dans la tourmente, bousculée dans ses missions, son rôle et ses activités. Fruit d’un travail collectif, cet ouvrage dresse un état des lieux édifiant. Révolution dans les métiers, notamment sous le coup du numérique, rôle accru de la dimension stratégique de la fonction, accélération du rythme réglementaire, nouvelles préoccupations en termes de bien-être et d’environnement… Les DRH sont soumis à des vagues incessantes de changement et doivent donc se transformer. Les auteurs croient à une standardisation des pratiques RH en Europe, malgré un « Saint-Graal des RH » identique : « des gens heureux dans une entreprise performante, qui offre des voies d’épanouissement à tous ».
On compare souvent l’entreprise à un corps humain. Poussant le raisonnement, l’auteur propose de soigner ses nombreux maux, qui font qu’elle ne déploie pas plus de 40 à 60 % de son potentiel créatif et productif, en recourant aux préceptes de la médecine chinoise. Il nous invite à une découverte des concepts du taoïsme avec sa fameuse bipolarité entre le yin et le yang. La tao-entreprise, c’est une organisation qui cherche à donner un sens, une vision à sa recherche du profit, qui apprécie sa performance aussi du point de vue de l’harmonie régnant entre ses membres, qui cultive la simplicité à tous les niveaux et l’innovation comme une philosophie. Le but ultime ? « Passer d’une logique du Combien ou du Comment à une logique supérieure du Pourquoi et du Vers Où. »
Ressource essentielle pour un bon manager, l’assertivité est souvent confondue avec le charisme. Elle exige de s’exprimer avec sincérité, sans peur de s’exposer. Elle suppose d’apprendre à être soi-même, selon les deux psychiatres qui ont écrit cet ouvrage bourré de tests et d’exercices. On y apprend quelques trucs précieux pour refuser une demande d’augmentation, répondre aux critiques sans se décomposer, faire part de sentiments positifs sans passer pour un béni-oui-oui.
