Depuis le mois d’avril, les émetteurs de titres-restaurants ont officiellement le droit de proposer aux entreprises d’abandonner les bons vieux tickets papier pour des cartes électroniques. Une innovation qui présente bien des avantages. Pour les employeurs, qui gagnent du temps en paperasserie. Et pour leurs salariés, qui peuvent utiliser librement leurs avoirs pour déjeuner, pour peu qu’ils ne dépassent pas 19 euros de dépenses journalières.
Sauf que les débuts s’avèrent timides. Du moins si l’on en croit les premiers chiffres dé voilés par Sodexo, l’un des quatre acteurs historiques. D’ici à août 2015, l’émetteur se donne comme ambition d’atteindre les 50 000 cartes en service. Soit à peine plus de 1 % de sa clientèle. « Nous sommes dans une période de pédagogie et d’accompagnement », justifie Anna Notarianni, directrice générale de Sodexo avantages et ré compenses. Autre explication, émanant des restaurateurs : les commissions excessives des opérateurs…
L’article « Sephora face à la tuberculose » paru dans notre numéro d’octobre contenait une erreur. Le magasin parisien touché par la maladie ne se trouve pas passage du Havre mais dans l’enceinte de la gare Saint-Lazare.
