Après la signature d’une charte de la parentalité et un accompagnement des parents d’adolescents, la banque Neuflize OBC a souhaité ajouter un volet dépendance à son dispositif de responsabilité sociale.« Nous avons engagé un important travail de pédagogie, l’enjeu de la dépendance n’étant pas encore bien compris de tous », raconte Emmanuel Ribaucourt, directeur des ressources humaines, qui insiste sur la démarche innovante et volontaire de l’entreprise en la matière.

Au final, un accord a été signé avec l’ensemble des organisations syndicales en janvier. Il prévoit une couverture du risque dépendance obligatoire pour les 1 420 salariés du groupe, fonctionnant à l’identique d’une retraite par capitalisation (article 83). Chaque mois, le collaborateur et la société versent chacun 10,95 euros. Ce qui ouvre droit, en cas de survenance de la dépendance (GIR 1 et 2), à une rente minimale de 350 euros par mois, plafonnée à 965 euros, et au versement d’un capital de 2 520 euros (GIR 1, 2 et 3). Une option facultative, deux fois plus chère, double la garantie. Si le salarié quitte la société, il conserve les droits acquis, et peut, s’il le souhaite, continuer à capitaliser. « Ce dispositif, mis en place dans le cadre d’un accord collectif, a le mérite de mutualiser le risque sur l’ensemble des salariés », note Pascale Karam, directeur des relations sociales.

Pour compléter le tout, le groupe a adhéré à la plate-forme d’orientation et de conseil autour de la dépendance d’un proche, « Responsage », créée par les groupes Danone et Bayard. Et l’a mise à disposition de tous ses salariés. Enfin, les partenaires sociaux ont signé fin juillet un accord sur le don de RTT.