En voilà un qui ne va pas chômer. Élu fin juin, entre deux congrès, pour diriger la Fédération générale des mines et de la métallurgie, Philippe Portier hérite d’un programme fourni. Jusqu’alors chargé des dossiers clés de l’automobile et des politiques industrielles, ce natif de Chamonix va devoir piloter la remise à plat des règles conventionnelles. Pour peu que l’UIMM et les syndicats décident, en fin d’année, d’ouvrir cette énorme négo. « On est dans la phase exploratoire. Mais nous sommes, nous, favorables à cette refonte et à l’élaboration d’une convention collective nationale unique », explique-t-il.

Âgé de 49 ans, le successeur de Dominique Gillier – qui, selon l’usage fédéral, passe la main après neuf ans de mandat – connaît parfaitement la maison. Encarté depuis 1993, ce technicien a quitté sa PME haut-savoyarde Cime Bocuze en 2002 pour piloter l’union territoriale et intégrer le bureau fédéral. Puis monter, cinq ans plus tard, au secrétariat national. Le parcours type de qui veut diriger la fédé et ses 65 000 métallos.

Philippe Portier

Secrétaire général de la CFDT Mines et métallurgie (FGMM).