Sa première journée chez Geodis, filiale logistique du groupe SNCF, Élisabeth Rasmussen l’a passée à… Shanghai, où se tenait une réunion du comité exécutif, mi-juin. « Un symbole très fort de l’internationalisation de ce groupe et de sa volonté de se développer dans cette partie du monde », souligne la nouvelle DRH. Diplômée de l’Essec, Élisabeth Rasmussen a toujours travaillé dans les RH et fait ses premières armes en 1984 dans l’industrie du verre, chez PPG Europe, une entreprise américaine. « J’ai choisi de travailler dans l’industrie lourde. Ensuite, ce sont les opportunités qui m’ont conduite vers les secteurs de l’énergie puis des services.  » Elle intègre Cegelec en 2001, devient DRH de Cegelec France puis rejoint Vinci Facilities neuf ans plus tard. Chez Geodis, Élisabeth Rasmussen, 52 ans, va s’atteler à construire une culture RH commune. Le groupe piloté par Marie-Christine Lombard, présidente du directoire, s’est construit par acquisitions successives. L’entreprise est également très diversifiée et présente dans des activités aussi différentes que la logistique, les messageries ou encore le freight forwarding. Élisabeth Rasmussen compte déjà s’attaquer à l’harmonisation des process RH, la gestion de la performance, la gestion des talents qui, pour le moment, restaient gérés localement. « Je ne suis pas là pour tout changer. Ce qui est bien fait, au niveau local par exemple, sera renforcé », assure la directrice des ressources humai­nes, qui ne prend pas en charge les questions de dialogue social. Car, comme les process RH, les négociations entre Geodis et ses partenaires sociaux se font toujours au niveau des divisions.

Élisabeth Rasmussen

Directrice des ressources humaines du groupe Geodis.