Dans les grandes entreprises, un peu moins de la moitié des salariés (48 %) a déjà assisté à un acte de harcèlement, de non-respect des procédures ou de fraude, selon une enquête réalisée par BVA pour le Cercle d’éthique des affaires et La Poste. Les cadres sup (45 %) sont plus exposés que les ouvriers (14 %) au non-respect des règles. Pour autant, seul un salarié sur deux affirme avoir un dispositif d’alerte dans son entreprise et un tiers des salariés interrogés ne font pas confiance à ces mesures pour garantir leur protection et leur anonymat. Pour aborder un dysfonctionnement éthique, les salariés font d’abord confiance à leur chef (77 %) ou à un collègue (75 %) puis au déontologue (69 %), au RRH (66 %) et enfin à un syndicaliste (61 %).