L’autorité de la concurrence britannique pourrait confirmer sa décision, prise en mai, d’interdire le port de Douvres à MyFerryLink (ex-SeaFrance) pour concurrence déloyale. En réalité, elle vise Eurotunnel, gestionnaire du tunnel sous la Manche mais aussi propriétaire des ferries de la compagnie française. Elle lui reproche une situation de monopole, sur le rail et sur la mer. Si la décision est confirmée, MyFerryLink (600 salariés) pourrait mettre la clé sous la porte, deux ans à peine après sa création.