Markess vient de sortir sa nouvelle étude sur les solutions RH en mode Saas, c’est-à-dire installées sur des serveurs à distance. Que faut-il en retenir ?

Nous notons une familiarité accrue des directions métiers avec le cloud computing. En 2011, seuls 40 % des DRH interrogés connaissaient bien le modèle. En 2014, ils sont 90 %. Par ailleurs, il y a trois ans, 10 % des organisations avaient mis en place des modules Saas pour les RH, contre 19 % aujourd’hui. Le phénomène touche surtout les grandes entreprises et les PME, moins les ETI.

Dans quels cas les entreprises y ont-elles recours ?

En 2011, cela concernait essentiellement les processus administratifs comme la paie. Désormais le Saas est utilisé pour des éléments plus stratégiques du pilotage des RH, comme la gestion des entretiens, des talents ou de la mobilité. Le modèle répond bien à des besoins de déploiement rapide et permet aux directions des ressources humaines d’être plus réactives.

Et quels sont les freins ?

Ce sont toujours les mêmes. Ils portent sur la confidentialité des données. Les entreprises sont inquiètes de savoir où elles sont hébergées. Il y a aussi l’intégration des modules en Saas dans les SIRH. Et, enfin, la réversibilité de la solution. C’est-à-dire la possibilité de récupérer ses données, par exemple pour les réutiliser dans un système en mode classique.