Lorsqu’on parle d’Orange, on pense aux technologies de l’information et à l’environnement numérique. Mais c’est oublier que l’opérateur est un groupe mondial de 166 000 salariés exerçant une grande diversité de métiers. Et donc possédant une sensibilité au numérique hétérogène : « La digitalisation est d’abord présente dans la relation client. Mais nous voulons éviter qu’il y ait une rupture dans l’entreprise entre ceux qui participent à cette relation client, et donc baignent automatiquement dans un univers digital, et les autres collaborateurs. Il est nécessaire que tous aient un socle de connaissances commun », indique Ludovic Guilcher, DRH adjoint d’Orange. La direction des ressources humaines vient donc de lancer un programme, composé essentiellement de vidéos, qui comporte trois thématiques devant former ce socle de connaissances : les enjeux du digital pour le groupe ; les grandes innovations technologiques développées par l’entreprise ainsi que les outils utilisés en interne (messagerie instantanée, vidéoconférence…). Enfin, une formation sur les réseaux sociaux. « Il y a beaucoup d’initiatives au sein de l’entreprise pour participer aux réseaux sociaux, mais il y a un besoin de perspective. Il faut s’interroger sur la manière de s’approprier ces réseaux quand on est collaborateur d’Orange », souligne Ludovic Guilcher.

Hormis une séance d’introduction en présentiel, la formation se suit en e-learning. Une tendance qui se développe selon le DRH adjoint : « Aujourd’hui, les serious games et l’e-learning représentent 20 % et le présentiel 80 %. Bientôt, ça sera 50-50 et nous aimerions à terme parvenir à 80-20. » Les salariés regardent les vidéos qu’ils souhaitent selon leur temps et leur niveau, sachant que pour obtenir leur « passeport digital » ils doivent valider 80 % des quiz. « Chacun le fait à son rythme et les modules sont disponibles sur tous les outils, ordinateur, mais également tablette et smartphone. L’objectif est de former 100 % des managers d’ici à fin juin 2014, 60 % des collaborateurs à la fin de l’année et l’ensemble des salariés à la fin 2015 », rappelle Ludovic Guilcher.