Interview de Thierry Beley, vice-président des formations technologiques et de la professionnalisation à l'université de Cergy-Pontoise.
Sur quels critères l'Éducation nationale a-t-elle habilité les trois licences professionnelles de votre université ?
Le cahier des charges est précis. Ces licences doivent bénéficier du soutien effectif de professionnels, accueillir des étudiants issus de différents 1ers cycles (Deug, DUT, BTS), des stagiaires en formation continue – avec la possibilité de valider leurs acquis professionnels – et être un projet commun à plusieurs départements d'une université, ou à plusieurs établissements. Les deux licences ouvertes cette année – responsable export trilingue et management d'entreprise par la qualité – sont ainsi le fruit d'un partenariat, la première avec un lycée d'Argenteuil, la seconde avec un lycée strasbourgeois.
Sur nos trois licences habilitées, une seule est une création ex nihilo. Celle que nous n'ouvrons pas cette année, faute d'avoir pu lancer le recrutement d'étudiants à temps. Les résultats des habilitations sont tombés début juillet. Pour monter la licence management d'entreprise par la qualité, par exemple, nous avons transformé le diplôme d'université (DU) technicien-animateur qualité de l'université et le diplôme national de technologie spécialisé (DNTS) du lycée strasbourgeois.
Les dotations horaires et financières sont conformes à la vocation professionnalisante de ces licences (enseignement pratique en petits groupes, pédagogie de projets, stages en entreprise tutorés). Et sont comparables à celles attribués aux autres formations professionnelles des universités (IUT, IUP, DESS…).